La réflexologie ? et le stress disparaît ! Car la méthode de stimulation de zones sous les pieds détend en profondeur.
La réflexologie est une méthode de stimulation de zones de réflexes situées notamment sous les pieds. Chacune de ces zones est en relation avec une partie précise du corps (chaîne musculaire, colonne vertébrale, organes…). Une action sur chacune de ces zones réflexes permet d’agir à distance sur l’ensemble du corps. Marc, réflexologue à Lyon nous en dit plus sur cette pratique multi-millénaire.
Les origines de la réflexologie.
Il existe d’autres écoles de réflexologie : notamment celles faisant référence à la médecine traditionnelle chinoise (MTC). Personnellement je me situe dans l’approche dite “occidentale” qui s’appuie sur le système nerveux central et le système hormonal. Je considère que la stimulation des zones réflexes permet une action à distance sur les parties du corps qui correspondent à ces zones. Ceci étant possible, par l’intermédiaire de ces deux systèmes complémentaires.
Cette approche vise aussi bien à détendre une personne anxieuse ou à apaiser des tensions douloureuses, qu’à faciliter l’atténuation, voire la disparition de troubles fonctionnels générés par un stress nocif (intensif, persistant). Il ne s’agit pas d’un acte médical ou paramédical. Par contre la réflexologie occidentale peut, en accord avec le médecin, accompagner un traitement médical et permettre à la personne de mieux supporter un traitement lourd.
Réflexologie et gestion du stress ?
La réflexologie et le stress disparaît !
Car la réflexologie est particulièrement adaptée à la gestion du stress. Elle permet d’abord de diminuer l’état de stress par une détente générale et une relaxation profonde. La méthode à laquelle j’ai été formé (*), préconise de consacrer les premières séances à la relaxation. Les suivantes pourront compléter la séquence “relaxation” par un travail personnalisé sur des zones plus spécifiquement en rapport avec le(s) trouble(s) qu’un état de stress prolongé a pu provoquer, comme par exemple : trouble du sommeil, digestion, maux de tête ou de dos, etc. Mais souvent, surtout si la démarche est entreprise suffisamment tôt, quelques séances axées sur la relaxation permettent de soulager efficacement.
Petit rappel sur le stress.
Un stress momentané, passagé, est une alerte bénéfique prévenant d’un danger (par exemple : l’arrivée rapide d’un véhicule) et préparant le corps à réagir pour se protéger (éviter la voiture, fuir devant un éboulement, voire se défendre d’un agresseur). C’est la persistance dans le temps d’un “état” de stress devenu nocif et sans réelle urgence qui finit par épuiser le corps et ses réserves de défenses immunitaires, avec de fortes répercussions émotionnelles et mentales. C’est alors que survient une phase difficile à traiter et vraiment dangereuse pour la santé (dépressions, perte de l’estime de soi, etc…). L’engagement au plus tôt d’une série de séances de réflexologie est un outil préventif précieux avant d’être un accompagnement vers le rétablissement des équilibres internes rompus.
La réflexologie et le stress disparaît !
(*) : Ecole d’Elisabeth Breton, premier centre de formation en réflexologie inscrit au “Répertoire National des Certifications Professionnelles” ( RNCP).
Par Marc Oudart, réflexologue certifié et validé par le réseau Medoucine.
La réflexologie a de nombreux bienfaits avérés et appréciés dans les services d’oncologie. Intérêt grandissant en période Covid.
Pendant que le monde ne parlait que de Covid, 2,7 millions de personnes se sont vus diagnostiquer un cancer. 1,3 million en sont mortes. En France, 3,8 millions de personnes vivent avec un cancer. Chaque année on déplore 382 000 nouveaux cas, et 157 000 décès.
Aujourd’hui, tous les spécialistes du secteur de la cancérologie s’accordent à dire que les conséquences de la crise sanitaire ont déjà, et auront dans les prochaines années, des répercussions importantes pour toutes les personnes atteintes de cancer. Le président de la ligue contre le cancer a d’ailleurs alerté sur un recul de 23 % des diagnostics de cancers en 2020. Ce pourcentage représente environ 100 000 cancers qui n’ont pas été diagnostiqués l’année dernière. Celà signifie autant de traitements qui n’ont pas été commencés dans les délais habituels. Et ce retard de diagnostics, alourdit bien souvent la prise en charge médicale et les traitements.
Il est donc tout à fait essentiel, dans ce contexte, que chaque professionnel du mieux-être et de la prévention du capital santé, dont les réflexologues dûment formés font parties, soient bien préparés. Prêt à intervenir auprès de ce public fragilisé (adultes ou enfants). Apte face à la maladie et aux traitements dans un contexte qui rend le parcours de soin plus difficile à soutenir, soulager, aider.
Réflexologie oncologie des bienfaits en période Covid !
La nouvelle stratégie décennale de lutte contre les cancers adoptée cette année, axe notamment son action sur la réduction des séquelles et l’amélioration de la qualité de vie des malades. Les réflexologues peuvent dans ce cadre apporter tout leur professionnalisme.
Les différentes catégories de cancer (chez l’adulte ou l’enfant), de traitements et les effets secondaires peuvent trouver un soutien avec la réflexologie plantaire. Enrichie par l’expérience de terrain, les exemples concrets et axée sur la pratique (savoir-faire, savoir-être), O Les Pieds a acquis les enseignements et la pratique nécessaire pour optimiser la période des traitements de la personne atteinte de cancer en aidant le corps à mieux les tolérer. O Les pieds sait se positionner clairement auprès des professionnels de santé afin de favoriser une efficace collaboration professionnelle.
Les différentes dimensions de la personne : physique, mentale, émotionnelle et énergétique (ou vitalité) sont intégrées lors de la séance de réflexologie plantaire @olespieds. L’accompagnement réflexologique appris et expérimenté est restitué de façon éthique et beaucoup de bienveillance lors de chaque séance.
Propos tenus en partie par Nathalie THOULY – Réflexologue titre RNCP
COVID19 : coronavirus et cancer, quelles sont les précautions à prendre ?
En raison de la pandémie de COVID-19 qui sévit actuellement, la Ligue contre le Cancer a publié ses recommandations à destination des personnes atteintes de cancer et leurs proches.Puis-je continuer mes traitements anti-cancer ? Comment se protéger face au coronavirus ? Comment aider un proche malade ? Voici une synthèse des recommandations de la Ligue contre le Cancer proposée par le Dr André Philippe Davody.
COVID19 : Coronavirus : puis-je continuer mon traitement anti-cancer en centre de soins ?
Comme le souligne la Ligue, il ne faut pas interrompre sa chimiothérapie ou ses séances de radiothérapie si le traitement a déjà débuté. Certains traitements peuvent continuer à domicile de façon à réduire le nombre de sorties et de rendez-vous dans votre centre de soins. Si cela n’est pas possible, l’équipe soignante responsable de votre traitement fera le nécessaire pour vous transmettre une prescription de transport.
Concernant l’hormonothérapie, la décision de maintien ou d’arrêt du traitement sera aussi prise par votre médecin. Certains médicaments affaiblissent le système immunitaire. Par exemple, les patients traités pour un cancer de la prostate sous hormonothérapie longue peuvent se montrer plus fragiles face au COVID-19, en fonction du traitement et de son dosage. En cas de doute, parlez-en avec votre médecin habituel.
COVID19 : coronavirus et cancer. Précautions à prendre.
Ai-je plus de risques d’attraper le COVID19 si je suis un traitement anti-cancer ?
Les personnes atteintes d’un cancer subissent des traitements qui peuvent fragiliser le système immunitaire. De ce fait, elles deviennent plus fragiles face aux infections virales comme le COVID-19.
On estime que le risque de complications respiratoires est 4 à 5 fois plus élevé chez les malades porteurs d’un cancer. Leur développement est par ailleurs plus précipité, notamment lors de traitements récents, comme chez les patients ayant subi une chimiothérapie ou une chirurgie ces dernières semaines.
En cas d’infection au COVID-19, le traitement des personnes atteintes de cancer doit avoir lieu avec toutes les précautions nécessaires : isolement face aux autres patients, services dédiés, etc. Votre médecin peut aussi décider de suspendre votre traitement de façon provisoire. En cas de symptômes ou de contact avec une personne infectée, communiquez au plus vite cette information à votre équipe soignante habituelle.
COVID19 : coronavirus et cancer. Précautions à prendre.
COVID19 : Actuellement en rémission, mon traitement passé augmente-t-il mon risque d’attraper le virus ?
Il existe des traitements anti-cancer, comme la chimiothérapie, qui peuvent fragiliser les défenses immunitaires. Certains cancers représentent également un risque accru de contracter le COVID-19. Même en période de rémission et après la fin des traitements, le système immunitaire peut rester fragile, notamment chez les personnes âgées. Il faut donc être extrêmement attentif. On conseille fortement de bien appliquer tous les gestes barrières au quotidien, de respecter les mesures de distanciation sociale, et de signaler tout symptôme anormal à son médecin.
Par ailleurs, la Ligue contre le cancer recommande d’éviter les lieux confinés si vous présentez des symptômes ressemblant à ceux du coronavirus (toux, fièvre, rhume, fatigue importante…). Si vous êtes actuellement en soins de support post cancer, il sera peut-être nécessaire de les interrompre de façon momentanée.
COVID19 : coronavirus et cancer. Précautions à prendre.
Covid19 : Comment protéger une personne atteinte de cancer ? Que surveiller en tant que proche ?
Si vous vivez avec une personne atteinte d’un cancer, ou si vous vous occupez d’un malade de façon rapprochée, il faut impérativement être attentif aux symptômes d’apparition récente et contacter son médecin en cas de besoin.
Par ailleurs, les gestes barrières doivent être suivis scrupuleusement pour éviter la contamination et la propagation du coronavirus :
Lavez-vous les mains toutes les heures (en suivant les recommandations de l’OMS) ;
Toussez ou éternuez dans le pli de votre coude ou dans un mouchoir ;
Saluez sans se serrer la main et sans embrassades ;
Utilisez des mouchoirs à usage unique et jetez-les ;
Pratiquez la distanciation sociale et respectez la distance d’au moins un mètre ;
Limitez les déplacements et les contacts au strict minimum ;
Portez un masque chirurgical en cas de symptômes ;
Éventuellement, évitez provisoirement le contact physique avec la personne atteinte de cancer et privilégiez le téléphone, les messages, et les appels vidéos. Pour autant, pensez à maintenir un lien social rapproché et contactez très régulièrement votre proche par téléphone pour être sûr que tout va bien. Cela est valable pour détecter les soucis de santé, mais aussi pour éviter tout sentiment d’isolement social.
COVID19 : coronavirus et cancer. Précautions à prendre.
Le Dr André Philippe Davody est Chirurgien Urologue, spécialiste en chirurgie robotique (Da Vinci) et en chirurgie urologique. Il est inscrit depuis 1984 au tableau de l’Ordre des Médecins de la ville de Paris ainsi qu’expert près la Cour Administrative d’Appel de Paris depuis 1999.
Apport des Réflexothérapies sur les symptômes liés à la COVID-19 sont nombreux et mis en avant dans cet article.
Les symptômes multiples à prendre en compte
Les principaux symptômes, combinés ou isolés de l’infection par la Covid-19 sont multiples : une fièvre ou sensation de fièvre, des signes respiratoires comme une toux, un essoufflement ou une sensation d’oppression dans la poitrine, des maux de tête, courbatures, une fatigue inhabituelle ; une perte brutale de l’odorat, une disparition totale du goût, ou une diarrhée. Dans les formes plus graves : difficultés respiratoires pouvant mener jusqu’à une hospitalisation en réanimation voire au décès.
Pour une personne âgée, l’entourage peut constater une altération brutale de l’état général, l’apparition ou l’aggravation des capacités mentales, un état de confusion, des chutes répétées, une aggravation rapide d’une maladie déjà connue.
Anxiété développée
Hormis les symptômes physiques énumérés ci-dessus, c’est un drame invisible qui se joue en coulisse : augmentation des états anxieux et de peur qui prédominent. Soit la santé mentale des personnes. Durant la première phase de confinement, la Normandie, Région où j’exerce, les cas positifs liés à ce virus ont été peu recensés. Ce sont les semaines d’enfermement et d’isolement qui ont été très impactant. L’arrêt brutal de tout contact, l’état anxiogène national ont générés une forte hausse d’états de grande fatigue psychique et des états d’angoisses sont apparus.
Le second confinement de novembre vient entretenir les peurs générées dès mars 2020 et crée des états dépressifs en grand nombre. La situation générale accentue, favorise et est donc propice à l’augmentation des états de stress avec tous les troubles liés à la crise : mélancolie, tristesse, désespoir…
Mise en avant de l’étude de cas
L’étude observationnelle a été menée à l’issue du premier confinement, soit à partir du 12 mai 2020 jusqu’au 24 novembre 2020 où nous connaissons un second confinement. Les personnes ont été reçues dans mon cabinet situé au sein de la maison Paramédicale du Fort, située Allé du Fort – 50130 Cherbourg-en-Cotentin mais aussi dans les quatre résidences autonomie de la communauté urbaine de Cherbourg-en-Cotentin qui sont : Le Vieux Château, Les Roquettes, La Chênaie et La Chancelière.
Public visé
des individus majeurs et en activité professionnelle et des personnes âgées.
Outils utilisés
Logiciel « La Gestion du Bien-être » permettant un suivi régulier sur l’évolution de l’état des personnes.
Questionnaire HAD – Echelle d’anxiété (A) et de dépression (D) rempli avant chaque séance.
Verbalisation de l’état avant et après séance. Cotation du stress par une échelle visuelle analogique.
Les critères d’inclusion à l’étude
troubles fonctionnels associés au post-Covid. Les états anxieux, dépressifs et de grande fatigue physique et psychique indiqués durant le bilan réflexologique avant séance.
Techniques utilisées
massages réflexes plantaire, palmaire, crânio-facial par les Techniques réflexes conjonctive, périostée et viscéro-cutanées (contribution ostéopathique à la réflexologie)® Méthode Elisabeth Breton. Pour les personnes des résidences autonomies, seules les techniques réflexes de relaxation plantaire et palmaire ont été pratiquées.
L’étude porte sur cent personnes reçues en cabinet ou visitées en résidences autonomies et consentant à participer.
Les résultats mis en avant de l’apport des Réflexothérapies sur les symptômes liés à la COVID-19
La répétition des Techniques réflexes s’avère être essentielle dans cette gestion si complexe du contexte actuel et nouveau. Un suivi régulier sur 5 séances vise à avoir une action durable sur la gestion du stress et les troubles liés.
Une hausse de l’état d’anxiété et de dépression est constatée à la 4e séance. Elle correspond à l’annonce du second confinement. Le stress et les troubles liés : états anxieux, angoisses, mélancolie et tristesse réapparaissent.
Ce constat est surtout réel en résidence autonomie où l’arrêt de tout contact génère très rapidement de nombreux troubles sérieux. Supposition est également portée sur les personnes actives qui peuvent à ce moment-là passer un palier d’adaptation aux techniques réflexes pratiquées : c’est-à-dire l’ajustement naturel de l’organisme face à sa gestion interne du stress.
Au fur et à mesure des séances, les troubles liés à la Covid-19 (aucune personne reçue n’a été atteinte par le virus) : anxiété, mélancolie, tristesse, désespoir, fatigue, tension nerveuse, troubles du sommeil diminuent. Par contre les personnes âgées chez qui le manque de sorties et de contact se poursuit, l’état physique et psychique demeure fragile.
Pour conclure
Points forts de l’étude
observation d’une diminution du stress chez les personnes qui en ont bénéficié
baisse significative de la fatigue physique et psychique et de l’état d’anxiété et amélioration de la qualité de vie au quotidien
meilleur moral et bien-être et qualité de sommeil retrouvé.
Points faibles
Le bénéfice exprimé par les scores obtenus des échelles et la verbalisation des personnes ne nous permet pas à ce jour de préciser si les facteurs des résultats obtenus est un effet propre de la méthode ou des effets non spécifiques
prise en charge globale (la présence, le toucher réflexe et la communication rétablie notamment pour les personnes âges) ou simplement un effet placebo.
Cette étude nous a permis de constater une régulation progressive des équilibres physiques et psychiques ainsi que d’une meilleure gestion du stress et des troubles liés.
GETCOP (Groupe d’évaluation des thérapies complémentaires personnalisées et des pratiques innovantes) : www.getcop.com
ICEPS 2020 (congrès scientifique des interventions non médicamenteuses) : exposé « Douleur et techniques réflexes » par Elisabeth Breton. www.iceps2020.fr
De nouvelles données en faveur de l’utilisation du bain de bouche contre la transmission du SARS-CoV-2
Une nouvelle étude in vitro démontre une efficacité virucide d’un bain de bouche avec la technologie CPC (chlorure de cétylpyridinium) pour réduire la charge virale du SARS-CoV-2 de 99,9 %. Cette étude a été réalisée par un laboratoire de virologie accrédité indépendant, de renommée internationale, Microbac Laboratories, pour le compte d’Unilever Research Laboratories.
Les résultats préliminaires de ces essais montrent qu’une utilisation appropriée d’un bain de bouche contenant la technologie CPC pourrait jouer un rôle important en tant que mesure d’hygiène préventive supplémentaire pour réduire la transmission virale de la COVID-19, en plus de prévenir certains problèmes bucco-dentaires, lorsqu’il est utilisé comme indiqué sur l’emballage.
Le CPC est déjà largement utilisé dans le milieu médical et est connu pour ses propriétés antivirales.
« Même s’il est évident qu’il ne s’agit ni d’un traitement curatif ni d’un moyen totalement éprouvé de prévenir la transmission du SARS-CoV, les résultats obtenus ici sont très prometteurs. Étant donné le stade critique actuel de la pandémie, nous pensons qu’il est important de les partager afin que les consommateurs soient conscients des avantages potentiels des bains de bouche contenant du CPC, parallèlement aux autres mesures d’hygiène préventives », Glyn Roberts, PhD, Responsable de la R&D soins bucco-dentaires d’Unilever.
Aujourd’hui, la meilleure façon de se prémunir contre cette maladie qui a causé plus d’un million de décès à travers le monde à ce jour reste les mesures d’hygiène préventives visant à limiter la propagation du SARS-CoV. Comme le rappelle le ministère des Solidarités et de la Santé, il est primordial d’appliquer les mesures barrières suivantes pour limiter la transmission du virus : se laver les mains régulièrement, tousser ou éternuer dans son coude ou dans un mouchoir, se moucher dans un mouchoir à usage unique et se laver les mains après, ne pas serrer les mains et éviter les embrassades, respecter une distance d’au moins 1 mètre avec les autres et enfin porter un masque en public. Les données disponibles à date indiquent que le SARS-CoV semble être principalement transmis par les gouttelettes de salive ou les écoulements nasaux lorsqu’une personne infectée tousse ou éternue, avant, pendant et après la phase aiguë de la maladie, ainsi que dans les cas asymptomatiques. Par conséquent, réduire la charge virale buccale pourrait permettre de réduire la transmission de la COVID-19.
SARS-CoV-2 présent dans la bouche (Copyright Unilever).
Une nouvelle étude, menée in vitro par l’équipe de Glyn Roberts PhD, Responsable de la R&D soins bucco-dentaires d’Unilever, et réalisée par un laboratoire de virologie accrédité indépendant de renommée internationale — Microbac Laboratories — fournit des preuves d’une activité virucide efficace contre le SARS-CoV-2 d’un bain de bouche avec du CPC (chlorure de cétylpyridinium), une molécule aux propriétés antiseptiques présentes dans certains bains de bouche. Comme l’explique Glyn Roberts : « Le bain de bouche, qui contient du CPC à hauteur de 0,07 % et que nous avons testé, réduit de 99,9 % la charge virale du SARS-CoV, le virus responsable de la COVID-19, après 30 secondes de rinçage ».
Les résultats préliminaires de ces essais menés sur le SARS-CoV s’appuient sur des recherches réalisées précédemment par Unilever sur un substitut du virus dont les résultats ont été publiés sur la plateforme bioRxiv, et font suite aux discussions en cours au sein de la communauté médicale et scientifique mondiale sur l’utilisation potentielle d’un bain de bouche contenant du CPC comme mesure complémentaire pour réduire la transmission du virus. Les recherches effectuées sur la durée de l’effet du CPC se poursuivent, mais une étude publiée plus tôt cette année et qui portait sur un petit groupe de patients atteints de la COVID-19 suggère que la charge virale — la quantité de particules virales — pourrait être réduite dans la bouche sur une durée allant jusqu’à 6 heures avec des bains de bouche contenant du CPC.
Ces résultats d’essais préliminaires montrant l’efficacité du CPC contre le SARS-CoV sont parmi les plus avancés et les derniers d’une large série d’études en cours qui ont pour objectifs d’évaluer l’efficacité des bains de bouche contre un certain nombre de virus. Dans les tests effectués par Unilever, seule la technologie CPC a jusqu’à présent donné des résultats positifs et cohérents contre le SARS-CoV.
« Les bains de bouche contenant du CPC, produits par d’autres entreprises, pourraient également avoir un effet positif. Nous partageons ici nos résultats dans un esprit d’ouverture et de collaboration avec la communauté scientifique. Nous encourageons les autres laboratoires à poursuivre leurs recherches sur le rôle que les produits d’hygiène buccale pourraient jouer en tant que mesure préventive complémentaire pendant la pandémie. D’éminents scientifiques ont examiné les données issues des recherches d’Unilever et conviennent qu’il est dans l’intérêt général de partager largement ces résultats » déclare Glyn Roberts.
« La cavité buccale est une zone de forte concentration de SARS-CoV : un millilitre de salive peut contenir jusqu’à un million de particules virales. La désinfection de la bouche par l’utilisation régulière d’un bain de bouche est donc un geste simple, peu contraignant qui peut renforcer la série des gestes barrières recommandés par les autorités de santé.
L’étude in vitro conduite par Unilever est la première à démontrer qu’un bain de bouche contenant du CPC permettrait de réduire la charge virale du SARS-CoV de 99,9 %. D’autres recherches sur la durée de l’effet du CPC suggèrent que la réduction de la charge virale est susceptible d’être durable.
Le CPC est un actif connu depuis plus de 40 ans, largement utilisé en hygiène buccale pour le contrôle de la plaque. Il induit peu de résistances bactériennes lui permettant ainsi d’être globalement bien toléré. De sensation agréable, il permet une utilisation régulière.
Dans le cadre de la pandémie de COVID-19, l’utilisation avant tout soin d’un bain de bouche à base de CPC pourrait donc constituer un nouveau geste barrière qui améliorerait la maitrise de la contamination de la COVID-19 en cabinet dentaire », explique le Pr. Michel Sixou, PU — PH, Professeur en Santé Publique, département d’Épidémiologie et de Prévention (Université Paul Sabatier, Toulouse).
« Dans la transmission d’une infection virale, plusieurs éléments jouent des rôles importants : la quantité de virus émise par la personne infectée et la quantité de virus nécessaire au déclenchement de l’infection y tiennent une place majeure. Ainsi, les résultats obtenus sur le CPC par l’étude conduite par Unilever, selon les normes de référence “ASTM International Standard suspension protocol” et faisant l ’objet d’une pré-publication, sont particulièrement intéressants. De fait, en réduisant la charge virale présente dans la cavité buccale d’une personne infectée, on peut également espérer diminuer le risque de transmission du virus. Certaines études indiquent également que plus la quantité de virus émise est faible, plus le risque de développer une infection sévère pour la personne contaminée diminue. Les travaux préliminaires présentés par Unilever suggèrent ainsi que des bains de bouche contenant du CPC ajouteraient une sécurité complémentaire, en association avec les gestes barrière. Un des futurs objectifs sera de démontrer la durée d’action de ce type de produit sur la charge virale buccale.
L’utilisation de ces bains de bouche pourrait être particulièrement utile dans toutes les situations où une personne éventuellement infectée ne serait pas en mesure de porter un masque chirurgical ; par exemple pour la réalisation de soins dans la cavité buccale par des professionnels de santé », ajoute le Pr. Vincent Thibault, Chef de service du laboratoire de virologie, CHU de Rennes.
Pour en savoir plus
Comment ces essais ont-ils été effectués ? Ces essais ont été menés aux États-Unis par un laboratoire de virologie indépendant de renommée internationale, Microbac Laboratories. Les tests ont été effectués avec un temps de rinçage de 30 et 60secondes, dans le but de reproduire, dans un contexte in vitro, les conditions réelles d’utilisation du bain de bouche.
Que montrent les résultats ? Les résultats préliminaires montrent qu’un bain de bouche contenant du CPC permet de réduire la quantité de SARS-CoV-2 de 99,9%, après 30 secondes de rinçage, ce qui correspond au temps d’utilisation classique d’un bain de bouche. Les tests ne suggèrent pas que ce bain de bouche puisse servir de traitement contre la COVID -19, ni qu’il permettra de prévenir la transmission à lui seule. Les mesures barrières (lavage des mains, distanciation sociale et port de masque) recommandées par les autorités de santé doivent être poursuivies.
Qu’est-ce que le CPC ? Le chlorure de cétylpyridinium ou CPC est un ingrédient largement utilisé et connu pour ses propriétés antibactériennes et antivirales. Il est d’ores et déjà recommandé par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) contre le SARS-CoV-2 dans le cadre de la désinfection et de la stérilisation des établissements de soins de santé.
Qu’en est-il de l’alcool présent dans les bains de bouche ? Les bains de bouche contenant de l’alcool (éthanol) en contiennent généralement entre 11 et 14%. Les données à disposition suggèrent qu’à cette concentration et à cette durée d’utilisation du bain de bouche, l’éthanol a peu de chances d’être efficace contre les virus.
UNILEVER
1 Test in vitro tentant de simuler la charge virale dans la bouche.
2 Résultats soumis à un audit final.
3 Résultats soumis à un audit final.
4 Toutes les références aux coronavirus font référence au « SRAS-CoV-2 », la souche virale responsable du Covid-19].
5 Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) (Sept. 2020) Mise à jour de la situation de la COVID-19 dans le monde https://www.ecdc.europa.eu/en/geographical-distribution-2019-ncov- cases# : ~ : text=Summary: Since 31 December 2019, reported, including 893 084 deaths.
6 Je limite la transmission du virus en adoptant la bonne conduite à tenir. https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/fiche_grand_public-2.pdf.
8 Fernandes LL, et al. Saliva in the Diagnosis of COVID-19: A Review and New Research Directions. J Dent Res 2020 ; 22034520960070.
9 Wölfel R, et al. Virological assessment of hospitalized patients with COVID-2019. Nature 2020 ; 581 (7809) : 465-9.
10 Stadnytskyi V, et al. The airborne lifetime of small speech droplets and their potential importance in SARS -CoV-2 transmission Proc NatlAcad Sci U S A. 2020; 117(22):11875-7.
11 Résultats soumis à un audit final.
12 Résultats soumis à un audit final.
13 Résultats soumis à un audit final.
14 Green A, et al. In vitro assessment of the virucidal activity of four mouthwashes containing Cetylpyridinium Chloride, ethanol, zinc and a mix of enzyme and proteins against a human coronavirus. https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2020.10.28.359257v1.
15 Seneviratne CJ, et al. Efficacy of commercial mouth-rinses on SARS-CoV-2 viral load in saliva : Randomized Control Trial in Singapore (non-Unilever research). https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.09.14.20186494v1.