Se soigner, c’est prévenir pour mieux guérir ! D’où l’importance, l’urgence de la prévention !
La pandémie du coronavirus frappe le monde entier depuis plusieurs mois. Nos concitoyens attendent toujours un hypothétique vaccin, ignorant largement les nombreux remèdes naturels qui fortifient l’organisme contre les virus. Cette attitude trouve son explication dans le système de santé français, axé sur le traitement plutôt que sur la prévention. Or à O Les Pieds, nous sommes convaincus qu’une bonne santé fait des économies avec la prévention !
En France, les politiques de santé sont centrées sur le curatif et insuffisamment sur la prévention des risques. Ainsi, le budget alloué annuellement à la prévention reste très faible avec seulement 2 % des dépenses de santé. Dans le même temps, dans nos facultés de médecine, on apprend aux futurs praticiens à traiter une maladie et non à la prévenir.
Or une approche en amont permet de réduire les risques chez les individus et surtout de faire des économies au niveau de l’Etat. Ces économies pourraient être investies judicieusement dans nos hôpitaux en souffrance depuis plusieurs années. Le système de santé français doit changer de paradigme pour adopter une politique de prévention dans une vision globale (comportements, hygiène, modes de vie, etc.). À ce titre, le développement des médecines alternatives constitue une formidable opportunité et certains Français l’ont très bien compris.
Ils misent désormais sur des thérapies comme l’homéopathie et la naturopathie qui fortifient nos défenses naturelles, la réflexologie ! En phytothérapie, par exemple, certaines plantes telles que l’échinacée renforcent l’action des globules blancs et leur pouvoir phagocytaire, tout en stimulant la production d’anticorps par les lymphocytes T. Il y a aussi les huiles essentielles réputées pour aider l’organisme à se défendre contre les agents infectieux pathogènes.
L’Etat doit donner la liberté de choisir ses soins.
Les médecines alternatives ont l’avantage d’appréhender l’individu dans sa globalité. Elles promeuvent un mode de vie sain à travers notamment une hygiène de vie et une alimentation appropriées. Dans ce cadre, on évite les infections ou on tombe peu malade. Et même si la maladie survenait, les défenses immunitaires déjà très solides permettront d’en venir à bout plus facilement.
Par conséquent, la prévention, qu’elle soit primaire (en amont de la maladie), secondaire (à un stade précoce de son évolution) ou tertiaire (sur les complications et les risques de récidive) obtient de meilleurs résultats que le traitement. En plus de miser davantage sur la prévention, les autorités françaises devraient laisser aux citoyens la liberté de choisir leurs soins. Dans un article du quotidien L’Alsace, Gérard, un habitant de Morschwiller-le-Bas (Mulhouse), estime à juste titre qu’« il faudrait que chaque médecin puisse librement proposer ce qu’il pense être le plus adapté à son patient. Et il faudrait permettre à chaque citoyen de pouvoir choisir lui-même son mode de soin, quitte à lui faire signer un document qui engage sa responsabilité ». Il faut sauver des vies dans l’urgence !
Cette liberté de choisir s’impose d’autant que les médecines alternatives ont largement fait leur preuve malgré les polémiques. Elles ont montré des résultats probants là où la médecine allopathique cherche toujours ses repères. Si certains ont le droit d’ignorer ces thérapies, d’autres ont également le droit d’y avoir accès si ces personnes y trouvent leur bien-être. D’ailleurs, le bon sens voudrait qu’on considère tout ce qui peut sauver des vies, surtout dans l’urgence comme c’est le cas avec le Covid-19. Au lieu d’attendre un hypothétique vaccin…
Virus, vitalité, réflexologie et vous est une réédition toujours d’actualité depuis sa parution en avril 2020de Jézabel. Bonne lecture !
Depuis plus de 3 milliards d’années virus et bactéries sont omniprésents, de manière plus ou moins dense et active. Dans un même environnement, certaines personnes tombent malades, plus ou moins gravement, la majorité porte sans symptômes, d’autre passent au travers… Certains intègrent l’information une bonne fois et sont ainsi protégés (rôle des anti-corps / principe des vaccins). Chaque interaction, relation entre deux corps (nos cellules et notre environnement, nous et le virus) est différente.
Nos capacités d’adaptation physique, psychique, énergétique sont uniques également. Car si l’environnement et ses caractéristiques (polluants, virus) jouent un rôle important pour notre Santé, il n’est pas le seul dans l’équation. Les virus, ne sont pas des organismes vivants mais des chaines protéiques entourées d’une protection lipidique. Dénués d’intention propre et inertes dans un milieu extra-cellulaire, ils se trouvent néanmoins porteurs innés de différentes stratégies. Ainsi leurs différents mécanismes d’interaction les rendent capables de proliférer à nos dépends. Ils entrainent dès lors notre affaiblissement par destruction cellulaire. Il a été découvert en toute fin du XXè siècle que les virus ont (eu) un rôle dans l’évolution des espèces (à ce titre les virus participent aux processus d’adaptation). Ils font l’objet de recherches en médecine actuelle pour régulariser des erreurs génétiques ou tumeurs… ‘Mal’ pour l’un, neutre pour un autre, voire solution dans certains cas !
Pourquoi la maladie se manifeste chez certaines personnes et pas les autres ?
Réflexologues selon l’énergétique chinoise, nous connaissons l’exploration du ressenti de la notion de vitalité, de corps vital, d’équilibre du Qi. Equilibré, il forme, au regard de la peau, un filtre efficace, un garant de l’équilibre intérieur / extérieur de notre corps, une protection. Affinités et résonances vibratoires (en langage commun être sur la même longueur d’ondes), est ce que les physiciens appellent phénomènes de phase. Ce qui explique des interactions spécifiques (ça passe / ça ne passe pas, intégration/résistance). Ils ont probablement une part dans l’équation.
Et comment va notre intestin ? Sa paroi constitue-t-elle toujours un bon filtre et grâce à la contribution d’une flore symbiotique équilibrée ? Des corrélations ont interpellé des gastro-entérologues ayant fait des recherches sur la flore (et en particulier l’entérobactérie Prévotella) sur des liens possibles entre cette flore et la prévalence d’impact morbide du fameux virus. Une piste bien cohérente pour l’approche naturopathique qui paraît important à explorer.
Les peurs et insécurités suscitées par la situation actuelle mobilisent nos ressources et nos équilibres élémentaires EAU, TERRE. L’éventuelle révolte, les injustices ressenties viennent impacter notre équilibre BOIS…
Virus, vitalité, réflexologie et vous…
La part des réflexologues et thérapeute en soins naturels, consiste à mettre en œuvre et sensibiliser aux soins. Soins et auto-soins qui soutiennent l’équilibre et le renforcement de ce corps vital. Corps qui manifeste son Qi, passant par le développement de la perception de son propre ressenti et de sa propre vitalisation.
Gestes simples d’hygiène et…Virus, vitalité, réflexologie et vous…
Alors, oui, les gestes simples d’hygiène naturelle habituels restent la base. Ainsi la situation permet de les remémorer à ceux qui les auraient oubliés. C’est-à-dire :
Renouveler suffisamment l’air intérieur. Air qui, sauf exception, est plus pollué que l’air extérieur.
Secouer dehors, laisser au soleil les vêtements pour le séchage, couettes et couvertures. Car les rayons solaires régularisent la prolifération des moisissures, acariens et dénature les chaines protéiques des virus.
Laver les mains avec du savon. Car le corps gras du savon lyse l’enveloppe lipidique protégeant les protéines actives des virus ou les bactéries et l’action mécanique avec l’eau décharge.
A côté des masques, des distances et des lavages de mains, il s’agit plus de se souvenir que prendre soin de notre terrain est aussi déterminant. Tissons, soutenons au quotidien des relation saines et une vitalité solide par un Art de vivre, des ressourcements et auto-soins. Car, chacun à notre manière :
nos rires,
notre joie du partage,
nos relations claires et équilibrées,
nos méditations dans nature ou pendant les activités quotidiennes,
nos activités de création,
notre auto-réflexologie,
yoga,
QI Gong,
alimentation vivante…
sont nos 1001 façons de nous renforcer par la Présence, juste ici et maintenant, en conscience ! Le ‘vivre ensemble’ est bousculé.
Virus, vitalité, réflexologie et vous…
Les pieds bien ancrés dans la terre, la tête haute vers le ciel, le fluide vital circule. Alors gardons la tête fraîche et le cœur chaud pour que notre discernement face aux positionnements à venir soit optimal !
Et prenez soin de vous, prenez soin de vos pieds, confiez-les à un réflexologue de qualité tel qu’à O Les Pieds !
COVID19 : coronavirus et cancer, quelles sont les précautions à prendre ?
En raison de la pandémie de COVID-19 qui sévit actuellement, la Ligue contre le Cancer a publié ses recommandations à destination des personnes atteintes de cancer et leurs proches.Puis-je continuer mes traitements anti-cancer ? Comment se protéger face au coronavirus ? Comment aider un proche malade ? Voici une synthèse des recommandations de la Ligue contre le Cancer proposée par le Dr André Philippe Davody.
COVID19 : Coronavirus : puis-je continuer mon traitement anti-cancer en centre de soins ?
Comme le souligne la Ligue, il ne faut pas interrompre sa chimiothérapie ou ses séances de radiothérapie si le traitement a déjà débuté. Certains traitements peuvent continuer à domicile de façon à réduire le nombre de sorties et de rendez-vous dans votre centre de soins. Si cela n’est pas possible, l’équipe soignante responsable de votre traitement fera le nécessaire pour vous transmettre une prescription de transport.
Concernant l’hormonothérapie, la décision de maintien ou d’arrêt du traitement sera aussi prise par votre médecin. Certains médicaments affaiblissent le système immunitaire. Par exemple, les patients traités pour un cancer de la prostate sous hormonothérapie longue peuvent se montrer plus fragiles face au COVID-19, en fonction du traitement et de son dosage. En cas de doute, parlez-en avec votre médecin habituel.
COVID19 : coronavirus et cancer. Précautions à prendre.
Ai-je plus de risques d’attraper le COVID19 si je suis un traitement anti-cancer ?
Les personnes atteintes d’un cancer subissent des traitements qui peuvent fragiliser le système immunitaire. De ce fait, elles deviennent plus fragiles face aux infections virales comme le COVID-19.
On estime que le risque de complications respiratoires est 4 à 5 fois plus élevé chez les malades porteurs d’un cancer. Leur développement est par ailleurs plus précipité, notamment lors de traitements récents, comme chez les patients ayant subi une chimiothérapie ou une chirurgie ces dernières semaines.
En cas d’infection au COVID-19, le traitement des personnes atteintes de cancer doit avoir lieu avec toutes les précautions nécessaires : isolement face aux autres patients, services dédiés, etc. Votre médecin peut aussi décider de suspendre votre traitement de façon provisoire. En cas de symptômes ou de contact avec une personne infectée, communiquez au plus vite cette information à votre équipe soignante habituelle.
COVID19 : coronavirus et cancer. Précautions à prendre.
COVID19 : Actuellement en rémission, mon traitement passé augmente-t-il mon risque d’attraper le virus ?
Il existe des traitements anti-cancer, comme la chimiothérapie, qui peuvent fragiliser les défenses immunitaires. Certains cancers représentent également un risque accru de contracter le COVID-19. Même en période de rémission et après la fin des traitements, le système immunitaire peut rester fragile, notamment chez les personnes âgées. Il faut donc être extrêmement attentif. On conseille fortement de bien appliquer tous les gestes barrières au quotidien, de respecter les mesures de distanciation sociale, et de signaler tout symptôme anormal à son médecin.
Par ailleurs, la Ligue contre le cancer recommande d’éviter les lieux confinés si vous présentez des symptômes ressemblant à ceux du coronavirus (toux, fièvre, rhume, fatigue importante…). Si vous êtes actuellement en soins de support post cancer, il sera peut-être nécessaire de les interrompre de façon momentanée.
COVID19 : coronavirus et cancer. Précautions à prendre.
Covid19 : Comment protéger une personne atteinte de cancer ? Que surveiller en tant que proche ?
Si vous vivez avec une personne atteinte d’un cancer, ou si vous vous occupez d’un malade de façon rapprochée, il faut impérativement être attentif aux symptômes d’apparition récente et contacter son médecin en cas de besoin.
Par ailleurs, les gestes barrières doivent être suivis scrupuleusement pour éviter la contamination et la propagation du coronavirus :
Lavez-vous les mains toutes les heures (en suivant les recommandations de l’OMS) ;
Toussez ou éternuez dans le pli de votre coude ou dans un mouchoir ;
Saluez sans se serrer la main et sans embrassades ;
Utilisez des mouchoirs à usage unique et jetez-les ;
Pratiquez la distanciation sociale et respectez la distance d’au moins un mètre ;
Limitez les déplacements et les contacts au strict minimum ;
Portez un masque chirurgical en cas de symptômes ;
Éventuellement, évitez provisoirement le contact physique avec la personne atteinte de cancer et privilégiez le téléphone, les messages, et les appels vidéos. Pour autant, pensez à maintenir un lien social rapproché et contactez très régulièrement votre proche par téléphone pour être sûr que tout va bien. Cela est valable pour détecter les soucis de santé, mais aussi pour éviter tout sentiment d’isolement social.
COVID19 : coronavirus et cancer. Précautions à prendre.
Le Dr André Philippe Davody est Chirurgien Urologue, spécialiste en chirurgie robotique (Da Vinci) et en chirurgie urologique. Il est inscrit depuis 1984 au tableau de l’Ordre des Médecins de la ville de Paris ainsi qu’expert près la Cour Administrative d’Appel de Paris depuis 1999.
Dans le journal du Caducée, l’article du 5 Avril 2020 a attiré notre attention. Il concerne le port du masque anti-postillons. Ce journal y rappelle les priorités des professionnels de la santé & celles d’O les pieds !
Nous insistons auprès des décideurs nationaux et des responsables locaux (chefs d’entreprises, commerçants, maires, etc.) pour que soit rendu obligatoire le plus rapidement possible le port d’un masque. Le port du masque ou celui d’un écran anti-postillons. Et ceci, dans tous les lieux publics fermés. C’est-à-dire dans les ascenseurs, transports en communs, boutiques et supermarchés, cabinets médicaux et paramédicaux, entreprises de tout type, lieux d’enseignement, etc. Ainsi que son port en extérieur dès lors que la distance d’un mètre ne peut être respectée.
Le port d’un masque ne constitue pas une mesure barrière supplémentaire ou accessoire. Il s’agit bel et bien du principal geste barrière, pour ce virus transmis par voie aérienne.
Il ne se substitue pas aux autres gestes barrières. Ces derniers restent indispensables !Lavage des mains, distanciation sociale, absence de contact physique et, pour les personnes concernées, tousser dans son coude et utiliser des mouchoirs jetables.
En plus des informations auprès de votre pharmacien, buraliste et centre commercial, vous pouvez en voir aussi : https://stop-postillons.fr/ici.
De nouvelles données en faveur de l’utilisation du bain de bouche contre la transmission du SARS-CoV-2
Une nouvelle étude in vitro démontre une efficacité virucide d’un bain de bouche avec la technologie CPC (chlorure de cétylpyridinium) pour réduire la charge virale du SARS-CoV-2 de 99,9 %. Cette étude a été réalisée par un laboratoire de virologie accrédité indépendant, de renommée internationale, Microbac Laboratories, pour le compte d’Unilever Research Laboratories.
Les résultats préliminaires de ces essais montrent qu’une utilisation appropriée d’un bain de bouche contenant la technologie CPC pourrait jouer un rôle important en tant que mesure d’hygiène préventive supplémentaire pour réduire la transmission virale de la COVID-19, en plus de prévenir certains problèmes bucco-dentaires, lorsqu’il est utilisé comme indiqué sur l’emballage.
Le CPC est déjà largement utilisé dans le milieu médical et est connu pour ses propriétés antivirales.
« Même s’il est évident qu’il ne s’agit ni d’un traitement curatif ni d’un moyen totalement éprouvé de prévenir la transmission du SARS-CoV, les résultats obtenus ici sont très prometteurs. Étant donné le stade critique actuel de la pandémie, nous pensons qu’il est important de les partager afin que les consommateurs soient conscients des avantages potentiels des bains de bouche contenant du CPC, parallèlement aux autres mesures d’hygiène préventives », Glyn Roberts, PhD, Responsable de la R&D soins bucco-dentaires d’Unilever.
Aujourd’hui, la meilleure façon de se prémunir contre cette maladie qui a causé plus d’un million de décès à travers le monde à ce jour reste les mesures d’hygiène préventives visant à limiter la propagation du SARS-CoV. Comme le rappelle le ministère des Solidarités et de la Santé, il est primordial d’appliquer les mesures barrières suivantes pour limiter la transmission du virus : se laver les mains régulièrement, tousser ou éternuer dans son coude ou dans un mouchoir, se moucher dans un mouchoir à usage unique et se laver les mains après, ne pas serrer les mains et éviter les embrassades, respecter une distance d’au moins 1 mètre avec les autres et enfin porter un masque en public. Les données disponibles à date indiquent que le SARS-CoV semble être principalement transmis par les gouttelettes de salive ou les écoulements nasaux lorsqu’une personne infectée tousse ou éternue, avant, pendant et après la phase aiguë de la maladie, ainsi que dans les cas asymptomatiques. Par conséquent, réduire la charge virale buccale pourrait permettre de réduire la transmission de la COVID-19.
SARS-CoV-2 présent dans la bouche (Copyright Unilever).
Une nouvelle étude, menée in vitro par l’équipe de Glyn Roberts PhD, Responsable de la R&D soins bucco-dentaires d’Unilever, et réalisée par un laboratoire de virologie accrédité indépendant de renommée internationale — Microbac Laboratories — fournit des preuves d’une activité virucide efficace contre le SARS-CoV-2 d’un bain de bouche avec du CPC (chlorure de cétylpyridinium), une molécule aux propriétés antiseptiques présentes dans certains bains de bouche. Comme l’explique Glyn Roberts : « Le bain de bouche, qui contient du CPC à hauteur de 0,07 % et que nous avons testé, réduit de 99,9 % la charge virale du SARS-CoV, le virus responsable de la COVID-19, après 30 secondes de rinçage ».
Les résultats préliminaires de ces essais menés sur le SARS-CoV s’appuient sur des recherches réalisées précédemment par Unilever sur un substitut du virus dont les résultats ont été publiés sur la plateforme bioRxiv, et font suite aux discussions en cours au sein de la communauté médicale et scientifique mondiale sur l’utilisation potentielle d’un bain de bouche contenant du CPC comme mesure complémentaire pour réduire la transmission du virus. Les recherches effectuées sur la durée de l’effet du CPC se poursuivent, mais une étude publiée plus tôt cette année et qui portait sur un petit groupe de patients atteints de la COVID-19 suggère que la charge virale — la quantité de particules virales — pourrait être réduite dans la bouche sur une durée allant jusqu’à 6 heures avec des bains de bouche contenant du CPC.
Ces résultats d’essais préliminaires montrant l’efficacité du CPC contre le SARS-CoV sont parmi les plus avancés et les derniers d’une large série d’études en cours qui ont pour objectifs d’évaluer l’efficacité des bains de bouche contre un certain nombre de virus. Dans les tests effectués par Unilever, seule la technologie CPC a jusqu’à présent donné des résultats positifs et cohérents contre le SARS-CoV.
« Les bains de bouche contenant du CPC, produits par d’autres entreprises, pourraient également avoir un effet positif. Nous partageons ici nos résultats dans un esprit d’ouverture et de collaboration avec la communauté scientifique. Nous encourageons les autres laboratoires à poursuivre leurs recherches sur le rôle que les produits d’hygiène buccale pourraient jouer en tant que mesure préventive complémentaire pendant la pandémie. D’éminents scientifiques ont examiné les données issues des recherches d’Unilever et conviennent qu’il est dans l’intérêt général de partager largement ces résultats » déclare Glyn Roberts.
« La cavité buccale est une zone de forte concentration de SARS-CoV : un millilitre de salive peut contenir jusqu’à un million de particules virales. La désinfection de la bouche par l’utilisation régulière d’un bain de bouche est donc un geste simple, peu contraignant qui peut renforcer la série des gestes barrières recommandés par les autorités de santé.
L’étude in vitro conduite par Unilever est la première à démontrer qu’un bain de bouche contenant du CPC permettrait de réduire la charge virale du SARS-CoV de 99,9 %. D’autres recherches sur la durée de l’effet du CPC suggèrent que la réduction de la charge virale est susceptible d’être durable.
Le CPC est un actif connu depuis plus de 40 ans, largement utilisé en hygiène buccale pour le contrôle de la plaque. Il induit peu de résistances bactériennes lui permettant ainsi d’être globalement bien toléré. De sensation agréable, il permet une utilisation régulière.
Dans le cadre de la pandémie de COVID-19, l’utilisation avant tout soin d’un bain de bouche à base de CPC pourrait donc constituer un nouveau geste barrière qui améliorerait la maitrise de la contamination de la COVID-19 en cabinet dentaire », explique le Pr. Michel Sixou, PU — PH, Professeur en Santé Publique, département d’Épidémiologie et de Prévention (Université Paul Sabatier, Toulouse).
« Dans la transmission d’une infection virale, plusieurs éléments jouent des rôles importants : la quantité de virus émise par la personne infectée et la quantité de virus nécessaire au déclenchement de l’infection y tiennent une place majeure. Ainsi, les résultats obtenus sur le CPC par l’étude conduite par Unilever, selon les normes de référence “ASTM International Standard suspension protocol” et faisant l ’objet d’une pré-publication, sont particulièrement intéressants. De fait, en réduisant la charge virale présente dans la cavité buccale d’une personne infectée, on peut également espérer diminuer le risque de transmission du virus. Certaines études indiquent également que plus la quantité de virus émise est faible, plus le risque de développer une infection sévère pour la personne contaminée diminue. Les travaux préliminaires présentés par Unilever suggèrent ainsi que des bains de bouche contenant du CPC ajouteraient une sécurité complémentaire, en association avec les gestes barrière. Un des futurs objectifs sera de démontrer la durée d’action de ce type de produit sur la charge virale buccale.
L’utilisation de ces bains de bouche pourrait être particulièrement utile dans toutes les situations où une personne éventuellement infectée ne serait pas en mesure de porter un masque chirurgical ; par exemple pour la réalisation de soins dans la cavité buccale par des professionnels de santé », ajoute le Pr. Vincent Thibault, Chef de service du laboratoire de virologie, CHU de Rennes.
Pour en savoir plus
Comment ces essais ont-ils été effectués ? Ces essais ont été menés aux États-Unis par un laboratoire de virologie indépendant de renommée internationale, Microbac Laboratories. Les tests ont été effectués avec un temps de rinçage de 30 et 60secondes, dans le but de reproduire, dans un contexte in vitro, les conditions réelles d’utilisation du bain de bouche.
Que montrent les résultats ? Les résultats préliminaires montrent qu’un bain de bouche contenant du CPC permet de réduire la quantité de SARS-CoV-2 de 99,9%, après 30 secondes de rinçage, ce qui correspond au temps d’utilisation classique d’un bain de bouche. Les tests ne suggèrent pas que ce bain de bouche puisse servir de traitement contre la COVID -19, ni qu’il permettra de prévenir la transmission à lui seule. Les mesures barrières (lavage des mains, distanciation sociale et port de masque) recommandées par les autorités de santé doivent être poursuivies.
Qu’est-ce que le CPC ? Le chlorure de cétylpyridinium ou CPC est un ingrédient largement utilisé et connu pour ses propriétés antibactériennes et antivirales. Il est d’ores et déjà recommandé par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) contre le SARS-CoV-2 dans le cadre de la désinfection et de la stérilisation des établissements de soins de santé.
Qu’en est-il de l’alcool présent dans les bains de bouche ? Les bains de bouche contenant de l’alcool (éthanol) en contiennent généralement entre 11 et 14%. Les données à disposition suggèrent qu’à cette concentration et à cette durée d’utilisation du bain de bouche, l’éthanol a peu de chances d’être efficace contre les virus.
UNILEVER
1 Test in vitro tentant de simuler la charge virale dans la bouche.
2 Résultats soumis à un audit final.
3 Résultats soumis à un audit final.
4 Toutes les références aux coronavirus font référence au « SRAS-CoV-2 », la souche virale responsable du Covid-19].
5 Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) (Sept. 2020) Mise à jour de la situation de la COVID-19 dans le monde https://www.ecdc.europa.eu/en/geographical-distribution-2019-ncov- cases# : ~ : text=Summary: Since 31 December 2019, reported, including 893 084 deaths.
6 Je limite la transmission du virus en adoptant la bonne conduite à tenir. https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/fiche_grand_public-2.pdf.
8 Fernandes LL, et al. Saliva in the Diagnosis of COVID-19: A Review and New Research Directions. J Dent Res 2020 ; 22034520960070.
9 Wölfel R, et al. Virological assessment of hospitalized patients with COVID-2019. Nature 2020 ; 581 (7809) : 465-9.
10 Stadnytskyi V, et al. The airborne lifetime of small speech droplets and their potential importance in SARS -CoV-2 transmission Proc NatlAcad Sci U S A. 2020; 117(22):11875-7.
11 Résultats soumis à un audit final.
12 Résultats soumis à un audit final.
13 Résultats soumis à un audit final.
14 Green A, et al. In vitro assessment of the virucidal activity of four mouthwashes containing Cetylpyridinium Chloride, ethanol, zinc and a mix of enzyme and proteins against a human coronavirus. https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2020.10.28.359257v1.
15 Seneviratne CJ, et al. Efficacy of commercial mouth-rinses on SARS-CoV-2 viral load in saliva : Randomized Control Trial in Singapore (non-Unilever research). https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.09.14.20186494v1.