Réflexologie & burn-out

Réflexologie & burn-out ou plus exactement : Comment éviter le burn-out lorsque ce trouble psychologique se profile à l’horizon ?
Que signifie vraiment le mot burn-out, et comment l’accompagner ?
De quelle manière la réflexologie peut-elle être une solution efficace pour éviter de sombrer ?

Burn out, kezako ?


L’OMS décrit le burn-out comme un “syndrome résultant d’un stress chronique au travail qui n’a pas été géré avec succès”.
En tout état de cause, il s’agit d’un état d’épuisement mental, émotionnel, et finalement physique, du à des tensions répétées auxquelles la personne ne peut plus faire face.

3 stades du burn-out :

Le stress aigu, que l’on appelle aussi “phase d’alarme”. A ce moment de la crise, le corps réagit comme en cas d’urgence avec toute la cohorte de réactions biologiques et physiologiques qui s’imposent (augmentation du rythme cardiaque, de la fréquence respiratoire, de la glycémie, du tonus musculaire etc.)
Le stress chronique ou “phase de résistance”. Les situations stressantes sont permanentes, le corps et le mental sont en alerte continue.
Le “burn-in”, puis finalement le “burn-out”, autrement appelés “phase d’épuisement”. On brule ses dernières cartouches. On a conscience d’être en surrégime mais on n’arrive pas à stopper l’emballement. Puis un jour, tout s’arrête brutalement, le moteur cale.

Burn out & réflexologie
Sur le plan physique, la séance va permettre de réduire les taux d’ACTH, adrénaline, cortisol, ocytocine et vasopressine, autrement dit répondre au stress.

Lorsque l’on se trouve en phase 1 ou 2, la réflexologie va nous aider de 2 manières :
Sur le plan physique, la séance va permettre de réduire drastiquement et significativement les taux d’ACTH, adrénaline, cortisol, ocytocine et vasopressine, autrement dit la réponse au stress.
Une étude conduite par Bernard Payraud – cardiologue, Elisabeth Breton – réflexologue et Nathalie Tilly – professeur d’épidémiologie et santé publique, montre même qu’elle est plus efficace que le seul repos.
Sur le plan émotionnel, la verbalisation qui accompagne toute séance de réflexologie holistique, permettra de relativiser ce stress et de le mettre en perspective par rapport à la réalité des choses.
Autrement dit : je prends le temps de me poser (1 heure de séance offre une certaine amplitude).
Je réfléchis à la réalité des événements stressants, la pression professionnelle, la surcharge mentale liée aux tâches domestiques ou autre, méritent-elles que je me stresse autant ? Je lâche prise.
La réflexologie, en soulageant le corps, libère également l’esprit.
Les personnes qui consultent régulièrement un.e réflexologue savent mieux gérer les mécanismes du stress et le subissent moins sur le plan physique.
C’est donc doublement gagnant.

Délogé le burn in installé :

Ici encore, la réflexologie holistique (celle qui considère le corps et l’esprit comme intimement liés) traitera le problème sur 2 fronts :
Le physique : elle permettra de reconstituer les réserves, recharger l’énergie disparue. Elle favorisera un sommeil récupérateur. Elle permettra que vous vous reposiez vraiment et efficacement puisque c’est cela dont vous aurez besoin dans un premier temps. Tous vos organes auront été durement éprouvés, les séances de réflexologie aideront la réparation, la cicatrisation, la régénération, elle mobilisera les ressources d’auto-guérison du corps.
Le mental : sous l’effet de la détente, vous pourrez exprimer et évacuer les pensées parasites qui vous empêchent de reprendre confiance en vous. Séances après séances, vous vous sentirez apaisé et donc plus à même de reprendre une vie normale.
Finalement, vous retrouverez le goût et l’envie d’être actif. Comme cette nouvelle ardeur viendra de vous-même, vous vous sentirez valorisé et renouerez avec ce cercle vertueux qui utilise nos réussites pour nous pousser à l’action.

Il faut donc savoir identifier ce syndrome d’épuisement dès les signes avant-coureurs, et ne pas attendre qu’il s’installe.
Une étude de 2019 montre qu’1 Français sur 3 craint de faire un burn-out un jour.
Ce chiffre monterait à 50 % chez les cadres.
L’OMS le reconnait désormais comme une maladie.
Il y a donc urgence à trouver des solutions.
La réflexologie comme approche non médicamenteuse, aussi bien en prévention qu’en accompagnement, y a toute sa place.

Par Emmanuelle Cossu, réflexologue certifiée et validée du réseau Medoucine.